Par Elio

2017-10-30

On s’est réveillé avec le soleil et on a battu notre record de vitesse pour manger et plier tous les bagages: tentes, sacoches etc. On est parti du campement à 10:10 et on a pédalé jusqu’à un gros village où on a mangé dans un restaurant végétarien qui était très bon. On est reparti, on a pédalé encore 20 km, vite fait sur ce relief… On est allé s’abriter derrière une petite colline puis on a mis les tentes. Le soir on a mangé de la purée de patate avec des petits pois et des pois chiches: très bon repas comme tous les soirs (préparé par maman).

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Bivouac sur l’altiplano

2017-10-31

On s’est réveillé, abrités du vent et du bruit de la route par une colline que Nils et Mia ont escaladée plus de 3 fois. On a fait le rituel de chaque matin et on est reparti à vélo. Lorsqu’on avait déjà pédalé quelques kilomètres, un bus est passé à fond la caisse tout près de maman, Mia, Siloé et Moi (papa et Nils étaient devant tous les deux sur le tandem).

On a encore pédalé un peu puis on est arrivé à un gros village où on a fait nos courses pour le repas de midi. On est sortis du village puis on s’est arrêté dans le champ où il y avait deux grands lamas. On s’apprêtait à manger quand une vieille dame est venue nous voir. Elle a commencé à parler, à rigoler etc. Elle était souriante et elle nous parlait de différentes choses. Ensuite, elle est partie s’occuper de ses moutons lorsque maman a aperçu deux bébés lamas qui s’approchaient.

Juste derrière, il y avait le mari de la dame qui les suivait avec un biberon dans la main. On s’est approché, on a pu caresser les lamas et les prendre en photo. Ensuite, il nous a demandé si on voulait venir avec lui et les 4 lamas au ruisseau pour qu’ils puissent boire. On a dit oui et on l’a suivi.

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C’est l’heure du biberon !

Après qu’ils aient bu et qu’on soit rentré, on est reparti à vélo jusqu’à une série de maisons où on a demandé de l’eau. Ils nous ont emmené à un puits où on a rempli nos outres d’eau. Ensuite on a fait encore 1 ou 2 kilomètres jusqu’à une autre série de maisons où on a passé la nuit. Les gens étaient très gentils et ils avaient des vaches, des moutons, des lamas et il y avait même des flamants roses dans la rivière juste à côté qui était à 3850 mètres d’altitude.

2017-11-01

On s’est réveillé à cause du soleil qui tapait déjà sur la tente. On a tout préparé, on est allé dire bonjour aux lamas puis on est partis. Au bout de quelques kilomètres on est arrivé au village où on était sensés manger dans un restaurant. Tout était fermé car on était le premier novembre et, ce jour, c’est la fête des morts…

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On célèbre la Toussaint, chicha et bière coulent à flots
On est donc allé acheter à manger dans les deux seules boutiques du village. On a bien mangé puis on est reparti encore deux kilomètres jusqu’à la piste où on allait couper pour éviter la grande route et la ville suivante qui était,apparemment, une ville à éviter. La piste était très belle et surtout plate. On a pédalé un peu plus de la moitié de la piste puis on s’est arrêté camper à côté de la maison d’une famille qui habitait à côté du chemin. Ils étaient discrets mais en même temps intrigués, ils nous observaient de loin. Andres a construit une barque en roseaux, il s’en sert pour aller pêcher sur le lac à côté. C’était la première fois qu’ils voyaient des gringos passer par là. On y a passé la nuit.

2017-11-02 Avant Taraco jusqu’à Huancane.

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Camping chez l’habitant, authentique ! On s’observe mutuellement, chacun intrigué de nos différences… A la fin, le contact est plus chaleureux !

Après s’être réveillé, on est allé donner à leurs deux enfants de 2 et 3 ans, des bonbons et des vêtements trop petits pour Mia. On est reparti sur la piste jusqu’à ce qu’on croise la grande route qu’on a suivie jusqu’à Taraco qui est un grand village mais sale et désorganisé. On y a mangé puis on est reparti avec une seule idée en tête : arriver à la prochaine ville à 27 kilomètres de là qui est Huancane.

On a pédalé sur du plat tout le long mais ça a été dur à cause du vent de face qui nous ralentissait beaucoup et qui rendait l’air frais. De plus, Siloé avait mal à la gorge et était fatiguée car elle était malade à cause d’une insolation deux jours avant. On a fini par y arriver et on a pris du temps à trouver une bonne auberge dans cette ville à l’image de Taraco…

On a fini par en trouver une avec de l’eau chaude et qui était propre. La prochaine étape était de trouver un bon restaurant, une pizzeria que Mia avait méritée. On n’a que trouvé des restaurants qui n’avaient seulement sur le menu du poulet. On a fini par se décider d’acheter chez une dame qui vendait des saucisses/bœufs avec des patates/frites selon les envies. On a emmené la nourriture dans la chambre de l’hôtel avec du jus d’orange et ananas que maman avait trouvé dans une boutique. Lorsqu’on avait fini de manger, on a pris notre douche (qu’on n’avait pas pris depuis longtemps) et on est allé se coucher.

 

Actuellement, nous sommes à Puno, sur le bord du lac Titicaca. Nous allons passer 2 jours sur les îles du lac. Puis nous reprendrons les vélos pour aller du côté Bolivien, par le nord du lac, plus sauvage. A bientôt !