Chachapoyas, notre déception est grande mais ainsi va la vie parfois, nous y arriverons en bus. Le sort s’acharne sur nous, nous allons de crevaisons en crevaisons et malgré les multiples réparations ça ne tient pas, peut-être du fait de cette chaleur moite qui nous suit depuis la frontière. Nous ne sommes plus qu’à 500 m d’altitude et tout n’est que moiteur. Nous souffrons et les vélos aussi, entre pistes défoncées et poussière nous nous épuisons et le moral de notre petite troupe baisse à vue d’œil. Heureusement la route est magnifique, entre rizières, bananiers, papayers et cactus nous nous enivrons d’autant de beauté. Mais après l’euphorie des 1000 km c’en est trop. Les enfants peinent et nous trouvons peu de choses positives pour compenser leur peine (logements précaires, personnes peu avenantes, nourriture basique).
Nous espérions arriver jusqu’à Chachapoyas en vélo pour retrouver le frais (c’est à 2500 m) et clore notre périple au nord du Pérou mais le sort en décidera autrement, après une nième crevaison et plus de chambre à air neuve, nous arrêtons un minibus qui embarque tout notre barda sur le toit et nous emmène à Chachapoyas. La route jusque Chachapoyas est d’une grande beauté, canyons, cactus, vallées verdoyantes, cascades, durdur de faire ça en bus. La ville de Chachapoyas est magnifique et nous trouvons une belle auberge où nous poser. Les enfants retrouvent des couleurs et nous profitons pleinement de ce repos.
Nous partons visiter Kuelap, une forteresse pré-inca nichée à 3000 m d’altitude. Le site est beau, le guide moins excitant malheureusement, et la visite semble un peu longue. Malgré tout nous sommes contents car nous apprenons de nombreuses choses sur ces civilisations anciennes capables de construire de telles citadelles sur des sommets difficilement accessibles (il faut préciser que Kuelap sera construite en 900 ans, voir l’exposé de Siloé).
De retour à Chachapoyas nous profitons de cette belle ville coloniale, avec son beau parc central qui est sans nous rappeler les parcs mexicains que nous aimions tant, ses belles rues piétonnes et surtout son calme (jusqu’ici pour nous Pérou signifiait bruit, poussière et stress).
Nous repartons conquis et plus en paix pour la suite du voyage, direction Cajamarca, en bus de nuit. Nous avons décidé d’une bonne semaine de break de vélo pour que tout le monde reprenne des forces. Hasta luego.
Oh mes pôvres… mais comment avez-vous fait pour réparer vos vélos…
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On a galéré, mais on a trouvé des chambres à air pour chaque vélo (qui ont tous des dimensions de roue et des types de valves différents, förstås !!
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Dommage pour vos vélos. Moi, les noms de ces endroits me font toujours rêver à vélo ou en bus. Reprenez des forces et des rustines…..
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Au Pérou, il y a plus de motos que de vélos ! Mais ça y est, on a réussi à faire le plein de rustines et de chambres à air, et puis on a quitté la zone de cactus et acacias !!
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Les hauts (nombreux) et les bas (quelquefois), cela arrive ici et aussi au bout du monde. Vous avez bien résisté, bien réagi, une petite cure de repos (mieux qu’une rustine !) et hop tout le monde repart. C’est un si beau nom Chachapoyas…
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Oj,oj, låter lite kämpigt just nu. Ni har blivit så sammansvetsade med era cyklar att först blir ni sjuka och sedan blir cyklarna « sjuka »! Men när det går motigt så kan det bara bli bättre. Bra beslut att stanna och vila upp er ett tag. Kram på er!
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