
2017-09-25 Namballe-San Ignacio-Rio Zurunde
Nous avons passé la frontière, très tranquille. Puis roulé et dormi à Namballe, dans un petit hôtel sympathique, 6km après la frontière.
Ensuite il nous faudra deux jours pour atteindre puis dépasser la petite ville de San Ignacio. Deux jours à monter descendre, avec une étape dans le petit village de El Rejo. Premier contact avec le Pérou. Ce n’est pas top, dans ces petits villages du fin fond du Pérou, où la propreté ne règne pas en maître, nous sommes scrutés, dévisagés sans retenue, interpellés “Gringos!”, on croise régulièrement des cas de consanguinité, d’alcoolisme (ou les 2 réunis !). Cela contraste avec l’Equateur, où chaque village est relativement propre, les gens discrets…
Mais après une longue descente dans la vallée du rio Chinchipe, après San Ignacio, nous trouvons un bel espace de camping, avec plage de sable, le long du rio. Réjouissance de courte durée, car cette nuit là, c’est mon tour de me vider le ventre ! Pas aimé les moules du mariscos du restaurant de l’après midi.

Siloé raconte la suite :
Quand je disais qu’il nous fallait plus de journées/soirées camping sauvage, et bien nous y voilà ! Après notre 2è journée de montée, nous avons descendu juste assez pour atteindre la rivière, puis trouvé un chemin pour s’écarter de la route et atteindre la rive. C’est là que nous trouvons une petite plage parfaitement adaptée pour nous. Un petit endroit à l’ombre, sous les arbres nous attendait pour planter nos tentes.
Nous avons du coup essayé de monter la tente tipi en accrochant le haut avec une sangle nouée aux arbres. Pas besoin de piquet central, Ça marche très bien !
Enfin bon, la soirée se déroule très bien : petite toilette dans la rivière, bonne cuisine, et ensuite dodo !
Et malheureusement, papa a vomi la bonne cuisine pendant la nuit. Le lendemain, il est tout raplapla et il se force à repartir. Nous devions faire 33km, mais avant ça il fallait absolument remplir nos gourdes. À la première maison nous nous arrêtons et faisons la connaissance avec… José !
2017-09-26 la ferme de José Bartolini, rio Zurunde.
José, il nous invite chez lui pour, au départ, remplir nos gourdes. Puis ensuite il nous propose du lait et de la chair de coco. À présent nous sommes tous réunis à la table en train de parler, puis il nous propose de dormir chez lui. Papa était malade alors nous avons accepté. Nous nous installons et il nous raconte comment il a atterri au Pérou.
Son grand père est venu s’installer là après la deuxième guerre mondiale pour chercher de l’or, puis sa famille a continué de vivre ici.
Le lendemain, papa allait mieux. Nous nous apprêtions à plier les tentes au moment où José nous invite à visiter les animaux de sa ferme et ses rizières. Nous avons découvert d’incroyables vaches, elles étaient énormes avec une bosse sur le dos à l’image de leur taille.
Ensuite, nous nous dirigeons vers les rizières, José nous informe qu’il possède 50 hectares de rizières. Un hectare produit environ 10000 kg de riz.

Nous avons aussi vu les canaux d’irrigations. Il faut environ 50000 litres d’eau par hectare !
Commentaire perso : je trouve que ça été flagrant, dès que nous sommes arrivés au Pérou, nous avons vu toutes les rizières alors qu’il n’y en avait aucune en Equateur. José nous fait savoir qu’ici le riz se cuisine de multiples manières : riz à l’ail par exemple. C’est la base de leur alimentation. 1 kg de riz coûte environ 3 sols péruviens → 1 $ → 1€ → 9 couronnes suédoises. C’est très peu cher.

On le remercie pour l’accueil très chaleureux, avec son frère Jorge, qui est parti à Lima. Muchas Gracias !
Voici le petit reportage de Mia : commentaires, film et montage de Mia (avec un peu d’aide !)

Remets-toi bien, Eric!
Ici, ça souffle et les feuilles tombent.
On pense très souvent à vous!
bises de nous 4
Françoise
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Nous on a eu des köttbullar à la cantoche et des patates, pas du riz..
Non je déconne, bon rétablissement à toi Eric et merci pour ces infos péruviennes..
L’automne commence ici.
Bises à vous
Pascal
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Tout va bien, une journée de diète, et le lendemain on était invités à boire des cervezas et de la chicha (alcool de maïs fermenté), avec un plat de cuyes grillés (pas de méprise, il s’agit de cochon d’Inde grillé, un plat national !). Traitement de choc ! Maintenant j’ai un foie en béton !
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mon pauvre tonton chérie essaye toujours de proffiter de tes périples par contre je ne voit pas trop comment on peut mettre tous le matèriel sur une pirogue expliqué moi gros bisous laura
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Dans ces pays, tout est possible ! On peut mettre les vélos sur les toits des
Camionnettes, dans les bus, accrochés à des tyroliennes, sur des grosses pirogues…! Laura, votre exposé sur la forêt de nuages est réparé et prêt, dans webradio ! Va vite écouter et laisse nous ton commentaire !!
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Montezumas hämnd…..krya på dig Eric!
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Quel plaisir de voir et entendre Mia… sur la vidéo! tu nous en feras d’autres?
Je ne l’avais pas vu le 2 octobre!
Bravo à Nils: tu as su dépasser ta peur du cheval!
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Ne troquez pas vos vélos pour des lamas !
Merci pour ce partage, encore et encore, on en veut !
Bises parisiennes
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À vrai dire, les grands s’imaginaient déjà arriver au lycée de Stockholm à dos de lama, avec leur tente et leur barda…! C’est sûr, faudra un temps de réadaptation au retour…! Encore plein de choses à découvrir, et à partager… Bises à la bande !!
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Bonjour à vous , ne pensez surtout pas déjà au retour! Profitez, profitez …. des bises!
Odile
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On n’y pense pas, mais on a pris peur en se disant qu’on est partis il y a déjà 3 mois !! Sinon, côté EPS les enfants travaillent dur : vélo en milieu pauvre en O2, on travaillera le reste plus tard (kayak, rando…). Bises à tous !
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Magnifique photo tu as tellement de la chance c’est des beaux souvenirs ça
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