Par Siloé
19 août 2017 : Latacunga-Ambato
Pfiuf, enfin arrivés à Ambato. Nous logeons chez Éric et France pour deux nuits. Deux nuits de repos que nous méritons bien après les 100 km en deux jours. 60 km
le premier jour et 40 aujourd’hui. Le temps n’était pas là pour nous soutenir, il a plu une grosse partie de la journée. Mais bon, maintenant c’est fini les grandes routes ! En route pour l’Amazonie, en passant par des petites routes plus sympathiques. Demain commence le vrai voyage nomade. Et puis il ne faut pas oublier que c’est bientôt la rentrée, il va falloir commencer à sortir les manuels. Plus vite on terminera le programme, plus vite on sera allégé dans les sacoches 😜.


21 août 2017, Ambato-Baños, route des Cascades

On quitte Ambato et Éric, France, Leonie et Aurore pour pédaler direction Baños et la route des cascades. Ambato est une grande ville donc nous avons pédalé 10 km dans la ville avant d’en sortir et rejoindre une grande route. Au début ça monte, c’est dur et décourageant. Mais une fois arrivé en haut du col c’était du régal. C’était plusieurs kilomètres de descente. Maman n’était pas très stable avec le follow-me car à nos côtés il y avait des camions, des bus et des camions et encore des bus. Donc nous avancions « lentement » mais sûrement. A mi-chemin entre Ambato et Baños le temps commençait à se gâter, la pluie approchait. On a tout juste eu le temps de sortir les k-way qu’il se mettait déjà à pleuvoir des cordes. Là c’était la totale! La pluie et la descente il y avait rien de mieux pour les freins ( d’ailleurs nous les avons resserré le lendemain). Nous avons terminé le trajet trempé sous la pluie avec des torrents d’eau sur la route qui serpentait pour descendre dans la vallée.
À 5 km de Baños nous nous sommes arrêtés car une montée s’annonçait, Nils devait descendre du tandem pour alléger Papa. Nils était à ce moment une éponge qui était à bout de force et gorgé d’eau, on pouvait presque l’essorer.
Nous arrivons enfin à Baños. Le prochain arrêt est l’hôtel, youpi! Nous sommes rentrés trempés dans un premier hôtel, mais il n’était pas approprié, il n’y avait pas la place pour les vélos… nous avons cherché autre chose. Dans le guide, ils indiquaient une auberge tenue par un Français qui avait l’air très sympa (et qui l’était). Il y avait une cour et un jardin fleuri, la cheminée dans la chambre et la cheminée principale. Nous y sommes restés 2 nuits. Elio et Maman sont tombés malades en buvant une eau non potable d’un petit boui-boui. 2 nuits plus tard ils étaient rétablis, alors c’est reparti ! Nous avons continué à descendre en empruntant la route des cascades, c’était M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E !

Nous avons fait 40 km, la nuit commençait à tomber, alors nous avons commencé à chercher un logement ou un endroit où planter la tente. Nous arrivons dans un village très sympathique et avec des gens qui nous accueillent gentiment, ils nous donnent accès au toilette, ils nous offrent de l’eau pour la cuisine et nous proposent de garder nos vélos pendant qu’on passe la nuit sur le terrain de foot. Eh oui, après avoir dormi chez les pompiers, on dort sur un terrain de foot. Ben quoi, c’est normal, vous faites pas ça vous? Essayez, c’est drôle !!
Avec Elio, nous avons partagé une partie de foot avec des enfants du village ; un bon moyen d’apprendre la langue et de s’amuser avec des enfants de notre âge !
Super compte-rendu Siloé, on se régale de te lire! Tu es une vraie plume! Pas drôle tout le temps entre les camions et le mauvais temps mais vous êtes vaillants!! On vous envoie un peu de soleil de Stockholm pour que vous puissiez vous régaler sur les chemins de traverse! Bisous de nous 4
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J’ai eu le privilège de monter avec Elio et Siloé à presque 4600 m… et de les voir vivre des moments « difficiles »… mais à aucun moment il n’y a eu de plaintes! la seule chose qui était frappante, c’était le « silence » de Siloé… j’imagine que c’était pour conserver de l’énergie pour continuer à avancer malgré les difficultés.
Ayant vécu cette épisode, je peux facilement imaginer votre détermination à avancer quoiqu’il arrive! Vous m’avez impressionné, vous m’impressionnerez encore ! si jeunes et si fort dans la « tête »… Pour ce qui est des muscles, il n’y a plus rien à prouver!
Un énorme « Hug » (= étreinte pleine d’affection)!
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Bonjour, Éric et France vivent-ils là maintenant ou sont
-ils juste en vacances avant de repartir en Arctique ?
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Ils vivent à Ambato pour 18 mois
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