Après les Galapagos, le tour opérateur 6nomades (!) a prévu un séjour dans le nord du pays. Nous avons trouvé sur Airbnb une maison absolument splendide, une vieille bâtisse (finca) aménagée avec goût, avec un grand jardin, des poules et canards. Merci Vicente, Ivone, et Francisco, pour l’accueil !
De là, nous sommes allés à Otavalo, un splendide marché où les habitants des campagnes environnantes viennent vendre leurs produits. Nous avons pu constater une fois de plus comme les gens sont paisibles et aimables (pas d’entourloupes pour les touristes, c’est agréable et reposant !). Nous avons acheté quelques souvenirs que Papi et Mamie ramèneront dans leurs valises ! Et les gens rencontrés nous ont raconté d’où venaient les bracelets, trousses, sacs, pulls qui nous rappelleront ce beau pays et ces gens tellement attachants.

Francisco, le neveu de notre hôte, nous a emmenés un soir au pied du volcan Imbabura, pour repérer le départ du sentier qui monte au volcan Imbabura, qui domine la maison et la ville d’Ibarra. Le lendemain, à l’aube, avec Siloé, Elio, Papi, Marion et Éric, nous sommes en route pour le sommet, à 4556 mètres d’altitude.

Un bon baptême d’altitude pour les enfants et le Papi en super forme, et l’occasion d’expérimenter l’application Wikiloc (enregistrement et partage de trace GPS) !

Imbabura, de 12 à 67 ans ! C’est amusant, il y a 3 ans presque jour pour jour, nous étions au Pic de l’Étendard, dans les Alpes, avec aussi Siloé et Elio au sommet (première expérience en piolet crampon ; Papi et Nils nous retrouvaient au pied du glacier), sauf que l’altitude du sommet correspondait presque aujourd’hui à celle de notre point de départ… !

Dommage, pour Imbabura, une bonne moitié de l’ascension était dans les nuages, le vent et l’humidité, on n’a pas pu bénéficier du super panorama… Les 1300 mètres de dénivelée nous auront au moins permis de découvrir la flore étonnante d’altitude, ainsi que le paramo, l’équivalent de la toundra andine ! Et aussi une première initiation à la haute altitude (coach Marion qui a travaillé sur la physiologie à l’effort et à l’altitude nous a bien briefé !). Mais comme quoi, après plusieurs jours à plus de 2000 mètres, tout le monde était déjà bien acclimaté car en adaptant bien le rythme, l’ascension s’est passée sans encombre, en 6h aller retour. Fourbus mais contents !

La petite troupe au sommet

Voir le petit montage vidéo d’Elio :

 

Le lendemain, c’est au tour de Mamie, Nils et Laura d’avoir leur volcan ! En route pour la lagune de Cuicocha, lac de cratère au pied du volcan Cotacachi (dans les nuages lui aussi, dommage…).

Nous faisons une petite marche surplombant le lac.
Nils et Laura arrivent au sommet d’un promontoire, une belle vue sur le lac et la région d’Otavalo les récompense ! Mia aussi a bien trotté, malgré l’altitude ! Encore une belle journée de découvertes tous ensemble !

Ecoutez leurs commentaires :

 

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sur le sentier sacré, qui domine la lagune de Cuicocha

 

 
Demain, changement de décor, et en route pour Mindo et la forêt tropicale humide, avant de rentrer à Quito !